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264                     LA DOMBES.
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jusqu'au XV siècle. A cette époque, elle était singuliè-
rement déchue de son ancienne splendeur. Humbert Vïl,
dernier sire de Villars, étant mort en 1423, son duché
passa par une transaction dans la maison de Savoie. On
sait que toutes les possessions de la Savoie à l'occident
du Rhône et du Jura, furent réunies à la France en 1601.
   Cet aperçu historique nous a semblé nécessaire pour
faire comprendre aux lecteurs )a difficulté, pour ne
pas dire l'impossibilité d'assigner une époque précise,
un fondateur certain à chaque monument de la Bom-
bes. Si les vitraux primitifs de Saint-Paul-de-Varax et
de Villars subsistaient encore, peut-être y trouverions-
nous les noms et les armes des créateurs de ces charman-
tes églises. Mais le défaut de surveillance a laissé anéan-
tir les verrières partout ailleurs que dans les grandes
villes ou dans les'riches abbatiales ; puis les architectes
du temps passé n'avaient point encore l'orgueil d'inscrire
en grandes lettres leurs noms, prénoms et dates au front
de leurs chefs-d'œuvre; cette forfanterie était réservée
aux bâtisseurs de notre époque. Nous ne savons même
pas au juste de quel pays faisait partie Saint-Paul, et
ce n'est point sans quelque hésitation que nous le ran •
geons dans la comtévde Varax, enclavée elle-même, sui-
vant Guichenon, dans le territoire de Bresse , gouverné
par les sires de Bougé. Quant à Villars, personne n'i-
gnore que c'était la capitale d'une des principales sei-
gneuries du plateau de l'Ain.
   L'église de Saint-Paul est entourée de maisons assez
pittoresques, grâce aux matériaux employés générale-
ment en Do tubes pour les constructions. La brique, mê-
lée au bois, et le torchis, sont à peu près les seuls élé-