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260 LA D05IBES. vasins qui inondèrent, vers i'an 734, Lyon et les pays voisins, portèrent à la môme époque leurs ravages par le Dauphiné dans le Bugey, et par le Lyonnais sur le lit- toral de la Saône. Pourtant nous ne pensons pas que l'on puisse appuyer d'une seule raison solide leur séjour sur les terres que nous habitons aujourd'hui; au moins est-il certain qu'ils n'y ont pas laissé la moindre trace monu- mentale de leur passage. Pépin et Charlemagne, fondateurs d'une nouvelle dy- nastie, léguèrent entre autres terres à leurs descendants la Bresse, dont l'existence nous est à peine dévoilée aux VIH et IXe siècles par quelques litres peu importanîs. Nous savons seulement qu'à cette époque elle fit parfio alternativement des états de France et de l'empire. (Opuscules historiques du baron F. Gingins de Lassaraz). Nous la voyons en 879 passer avec le reste du royaume d'Arles au pouvoir du pat venu Bozon. Avec Louis, son successeur, finit ce royaume qui avait duré près de 49 ans (et non pas 47 ans, selon M. Gacon). Notre pays devint alors la proie d'un nouvel usurpateur, Rodolphe IL 11 passa ensuite à Conrad le Pacifique (4), puisa Rodol- phe III, qui créa comte de Savoie et de Maurienne un Bérold, issu de la maison de Saxe, tige des comtes de Savoie. Rodolphe III céda par testament ses états à l'em- pereur Conrad le Salique, qui avait épousé sa nièce Gizelle. (1) Guichenon fait mourir Conrad-le-Paciflque en 924. Or, ce prince ne monta sur le trône qu'en 937, à l'âge de 15 ans, et ne mourut réellement que le 19 octobre 993. Quant à la prétendue ces- sion de Lyon comme dot à Mathilde, sœur de Lothaire et femme de Conrad, Guichenon n'a fait que copier sans réflexion ses devanciers.