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                           AGLAÛS (i).


        En Arcadie où l'Erymanthe
  Etreignait, dans le cours de son onde charmante,
        Les murs de l'antique Psophis ,
  Au fond d'un triple val émaillé de pervanches,
        Où voletaient entre les branches
        Les rossignols de père en fils,

    (1) l'interprétation symbolique sur laquelle reposent ees strophes, est
due à feu Vietty , membre de la Commission scientifique du Péloponèse ,
dont les ouvrages sur les monuments de l'ancienne Grèce, ainsi que sur
l'intelligence des mythes religieux du paganisme, sont encore inédits, quoi-
que revendiqués par le gouvernement et mis à sa disposition depuis sa mort.
    Le mythe d'Aglaûs me fut expliqué de vive voix par Vietty, et j'en ai
lu également le texte dans son Traité spécial des Hiéruns. Les strophes
qu'il m'a inspirées n'en donnent qu'une idée brève et imparfaite , surtout
au point de vue de la topographie arcadienne ; mais elles feront pressentir
l'importance de l'ouvrage dont je viens de parler , et c'est dans ce but
seulement que je les livre à l'impression.
    M. Ernest Desjardins , l'un des jeunes savants les plus distingués de
l'époque , voulut bien , à l'aide de mes notes, publier, en 1858, dans le
Compte-rendu des travaux de l'Académie des inscriptions et belles-lettres,
une appréciation de la vie et des travaux scientifiques de Vietty. Si les
 manuscrits de ce dernier , qui paraissent s'être égarés, en 1848, ainsi que
 la belle collection de médailles , presque toutes exceptionnelles, rapportées
par lui de Grèce , ne se retrouvent pas, je me propose de mettre au jour,
plus tard , les fragments que j'ai dus à l'amitié de leur auteur ou à des
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