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               NOTES A PROPOS DE L'ARTICLE

                                   SUR




   LES ARMOIRIES DE LA VILLE DE LYON (1).




   M.. Morel de Voleine fait observer qu'il a publié, dans le t. XI
 de la Revue de 1855, un article assez complet sur le même sujet ;
à défaut d'autre mérite , il réclame donc celui de la priorité de
ces recherches.
   Relativement à l'article nouveau, voici les observations qu'il
a l'honneur de soumettre à son auteur M. Charvet.
   i° M. Charvet ne s'est-il pas avancé dans le champ des hypo-
thèses les plus fantastiques en accordant quelque valeur à celles
de Géliot? Cet auteur, et tant d'autres de la même époque,
comme Wulson, Segoing, Barra, Boisseau, etc., avaient un tel
engouement pour le blason qu'ils ne se firent pas faute de bourrer
leurs livres d'armoiries imaginaires ; ils en donnèrent aux pala-
dins de la Tablé ronde, aux héros de la guerre de Troye, aux
preux de Charlemagne.
   2° Si au VIIme siècle il n'existait pas d'armoiries dans le sens
actuel de ce mot, il est probable que les chefs militaires et les
hauts seigneurs avaient des marques distinctives de leur rang et
peut-être de leur race ; mais il est impossible d'en retrouver les
traces et d'avoir à ce sujet une donnée positive ; probablement
les animaux nobles y figuraient comme l'aigle et le lion, mais
il faut renoncer à chercher aussi loin les pièces véritablement
héraldiques, comme les pals, les chevrons, les bandes, les cotices,
les partitions ; tout ceci a été classé et réglé par des héraults
d'armes postérieurs à l'adoption des armoiries.

  (i) Voir la Revue de Mai 1860.
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