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MATTHIEU BONAFOUS. 1 33 séricicole, l'engagea à publier, a Paris, en 1826, un in-8 de 20 pages : Rechsrches sur les moyens de remplacer la feuille du mûrier par une autre substance propre au ver à soie. — Ce travail concernant l'emploi du résidu quelconque des cocons comme engrais, fut inséré dans les mémoires de la Société centrale d'agriculture à Paris. Puis, en 1827, parut, a Turin, sa notice sur le croisement des chèvres du Tybet avec les chèvres indigènes du Piémont, elle fut imprimée par ordre de la Société d'agriculture de cette ville, sous le titre de : Cenni sull'iniroduzione délie câpre del Tibet in Piemonte. Dans cet écrit, l'auteur enregistre l'utilité et l'insuccès de ses expériences sur les métis qu'il espérait obtenir par le croi- sement des races indigènes piémontaises avec la race a duvet, dont M. Jaubert et M.'Ternaux ont enrichi l'industrie euro- péenne. Il reconnaît que cette amélioration ne pouvait être pra- tiquement raisonnable. — Le mérite de l'initiative ne lui en sera pas moins acquis; ce mémoire traduit en français figure dans la Bibliothèque universelle de Genève. La même année vit encore paraître, a Paris, sa brochure agronomique Sur un moyen de préserver les champs de la cuscute ; ce moyen propre a débarrasser le lin, le trèfle, la luizerne, des plantes parasites qui lui nuisent, consiste à séparer, avec un crible de mégisserie, les graines qu'on veut semer , de celles de cuscute, plus petites qui s'y trouvent mélangées et dont on brûle le résidu. Il fut employé partout avec succès et reproduit dans les mémoires de la Société centrale d'agriculture , dans l'Écho du monde savant, dans le Journal d'agriculture pratique et dans le Cours complet d'agriculture du XIXe siècle. Toujours dans le courant de la même année, il fonda à l'Académie des sciences de Lyon , un prix pour les assole-