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 420                    LE PÈRE DUCHESNE.

     Nous ne parlons que pour mémoire de deux publications in-
  titulées, l'une : LA MORT DES AVOCATS, PROCUREURS ET
  GREFFIERS, ou LE PÈRE DUCHESNE RESSUSCITÉ, sans nom
  d'auteur ni d'imprimeur; comme il y est question du citoyen
  Billiemas, mort le 5 décembre 4793,. ce pamphlet doit être de
 lafla de 1792 ou du commencement de 1793 ; l'autre : LA MÈRE
  DUCHESNE A LYON, ou conversation très-véridigue entre la
 mère Duchesne, un Soldat suisse, la mère Carpillon et un
  Volontaire des Frontières appelé la Peur; 'elle est de la même
  époque. On y attaque violemment Billiemas et l'évêque constitu-
 tionnel Lamourette. La Mère Duchesne est une royaliste déguisée,
 mais son langage a toute la crudité de celui d'Hébert, de Damame
 ou de Dorfeuille. Le nom du Père Duchesne a fait joindre ces
 publications à la feuille périodique dont nous nous occupons,
 elles doivent en être complètement séparées et classées dans la
 catégorie des pamphlets.
     Nous connaissons déjà les nos III et XXXII ; ils sont dans la
 collection de M. Jacquet ; les cinq livraisons de la collection
 Costo dont nous n'avons pas parlé et dont nous voulons donner
 aussi les sommaires, sont : XIV, 49 nivôse. « LA GRANDE
« COLÈRE DU PÈRE DUCHESNE, contre les nouvelles tra-
« hisons du côté des Pyrénées, malgré la permanence de la
« guillotine. Sa grande colère de voir tous les aristocrates
« coiffés avec des bonnets rouges et les cheveux coupés pour
« avoir l'air de Jacobins. Le grand bruit qu'ils font afin qu'on
« les croient (sic) plus patriotes que les vrais défenseurs de la
« liberté. Sa grande insurrection et ses réflexions sur les rois
« et les prêtres, qui seront forcés, avant un an, de chasser tous
« les émigrés. — Ier, 17 ventôse, an u. Je suis le Cousin du
« Père Duchesne, foutre ! LE GRAND VOYAGE DU COUSIN
« DU PÈRE DUCHESNE, dans le district de Trévoux, la grande
« colère que lui causent les châteaux, les cloches et les clochers,
« et de voir dans les campagnes l'écharpe municipale profanée
« par des ci-devant nobles. Sa grande joie de voir les com-
« munes débarrassées de calottins et que la raison est plus forte
« que les préjugés. » — Cette livraison, signée Millet et Bon-