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                        LE PÈRE   DUCHESNE.                      421

 nerot, Commissaires Nationaux, est imprimée chez P. Bernard,
 aux Halles de la Grenelle ; les vignettes et la justification sont
 les mêmes qne celles des autres numéros et font partie de la
 publication. « XXVII!, 18 ventôse, an n, LÀ GRANDE JOIE
 « DU PÈRE DUCHESSNE, de voir nos braves soldats s'exercer
 « tous les jours aux Brotteaux, pour foutre en cannelle, au
 « printemps, les esclaves des tyrans. Le grand récit qu'il fait
 « de la perfection des manœuvres et son grand étonnement de
 « voir nos braves volontaires faire ,aussi bien l'exercice en
 « aussi peu de temps. Les grandes réflexions qu'il fait sur les
 « avantages qu'ont nos soldats, de servir aujourd'hui leur patrie
 « et de ne plus verser leur sang pour servir les passions d'une
 « tête couronnée qui les regardoit avec mépris, et les faisoient
 « [sic] traiter comme des esclaves. » — Sans date et sans
numéros : — « Je suis le Père DUCHESNE le cadet, Foutre !
« L'ARRIVÉE DU PÈRE DUCHESNE A BOURG. Son entretien
« dans le club avec une muscadiue, un modéré et une dévote.
« Son grand contentement de voir les patriotes de l'Ain
« reprendre courage, et sa grande joie d'avoir assisté à la
« fête de la Raison, célébrée le 1 er pluviôse, où il y avoitplus
« de six mille citoyens.— Je suis le Père DUCHESNE le cadet,
« foutre ! LE GRAND JUGEMENT DU PÈRE DUCHESNE dans
« les*maisons de détention de Bourg. Sa grande joie d'avoir
« été fait Juge par le Représentant du Peuple, et d'en avoir
« bien rempli les fonctions. »
   Ces sommaires ne donnent pas une idée de la passion furi-
bonde avec laquelle le fanatique écrivain parle des riches, des
négociants, des émigrés, du clergé, des magistrats et de tout ce
qui n'était pas d'un sans-culotisme avancé. « Si j'avois corn-
et mandé le siège de Lyon, dit-il, j'aurois tout fait passer au fil
« de l'épée, lorsque les Républicains seroient entrés dans la
« ville ; j'aurois fait prendre toute la race des marchands, tous les
« accapareurs d'argent, tous les trafiqueurs d'assignat, tous les
« prêtres, tous les riches, tous les procureurs et les gens de loi,
« et je vous les aurois fait foutre dans le Rhône par les sans-
ce culottes       S'il y avoit de l'espoir dans la Société popu-