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BURGONDES. 353 et de Marbourg, sur une partie du territoire des Cattcs et au nord-est des Alamans (1). XII. D'Anville recule les Burgondes jusqu'aux sources du Mein (2) ; et Pfisler établit leur siège derrière les Alamans, vers le Mein supérieur (3). XIII. « Les Burgondes, dit Gaupp, se transportèrent, au IIIe siècle, dans les environs du Mein supérieur. Cette trans- lation fut effectuée probablement par l'empereur Probus, dans le but de pourvoir à la défense du limes contre les Alamans, qui alors étaient campés au delà de cette limite. Mais bientôt après Probus, ces derniers franchirent ce rem- part romain, et les Burgondes se trouvèrent dès lors sur leurs derrières. Pendant un siècle, les Burgondes vécurent dans des districts, ayant, au sud-ouest, pour voisins, les Alamans, avec lesquels ils eurent de fréquentes querelles, à raison de leurs limites ou de quelques sources salines, tandis qu'ils vivaient en paix avec les Romains et même souvent étaient leurs alliés « Les renseignements que donne Ammien sur les limites au moyen desquelles les possessions des Alamans et des Burgondes étaient séparées, et qui se voyaient auprès du lieu nommé Capellatium ou Palas, sont remarquables, en ce qu'elles font reconnaître que ces établissements étaient fixes, et démontreraient, par la direction successive de ces limites, (i) Sic Procopius, REB. GOIH. lib, 1, haud procul à Thoringis Curgun- diones, ad austrum versus, incolebant; Suabi deinde sub Thoringis et Alemani, valida gentes. Suabi autem isti, sive Suevi, sunt Heuitnunduri.' Fucre igitur tune temporis Burgundioncs in Chattorum agris, circa oppida castcllorum Chattorum et Matium, quœ vulgo nunc dicuntur Cassel, et Mar- pura. (GERMANIA ANTIQUA. p. 653). (2) Etats formés en Europe, etc., 1771. (3) Histoire d'Allemagne, h. I. c. 1<"\ §. 4. tom. I. p. 352. 23