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192                   MATTHIEU BONAFOUS.

de Paris. — Il propagea dans ce pays les bienfaits de la
vaccine ; écrivit les notices biographiques de Georges-Marie
Raymond, — de Jean-François Rié, — de Pierre-Joseph
Redouté, — d'Antoine Bisso, — et provoqua la formation
d'un établissement de bains aux eaux termales de l'ÉchailIon,
dans les environs de Saint-Jean, au moyen d'une Société
par actions de 200 francs, pour cinquante desquelles il
souscrivit lui-même le premier, afin de généraliser les bien-
faits d'un remède que MM. les docteurs Giobert'et Socquet
avaient analysé, et dont l'expérience des faits avait sanctionné
les propriétés curatives. Aussi, les habitants de ces pauvres
contrées ne sachant comment s'acquitter, ne crurent pouvoir
exprimer plus noblement leur reconnaissance qu'en offrant
a Matthieu Bonafous le titre de citoyen de Sainl-Jean-de-
Maurienne, que celui-ci accepta avec une bienveillante
solennité.
   Le 5 mars de la même année, il fut nommé chevalier de
Malte et de Saint-Jean de Jérusalem : ce droit était acquis a
sa famille en raison des services qu'elle avait rendus à
l'ordre par ses ancêtres.
   L'année suivante, 1847, il ne publia que les éloges biogra-
phiques de MM. Salomon et Louis de Salles; des travaux plus
compliqués l'absorbaient; mais afin de ne point laisser
sommeiller ses sentiments 'philanthropiques , il fonda trois
prix :
   Le 1er, a l'Académie des sciences de Lyon « pour l'éloge
de Benjamin Delessert, » et qui fut décerné a M. Paul-
Antoine Cap.
   Le 2 mc , à l'Académie royale de médecine et de chirurgie
 de Turin, « pour le meilleur ouvrage sur les maladies aux-
quelles sont sujets les cultivateurs du riz, et sur les moyens
 de prévenir ou de guérir ces maladies. »
   Le 8me, k l'Académie royale d'agriculture de Turin, « pour