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180 MATTHIEU BONAFOUS. douce et comestible qu'elle contient, font une production naturelle et alimentaire également applicable à l'homme et aux animaux. Le 7e enfin établit ses rapports avec l'hygiène et la médecine. Parmentier a publié un mémoire sur le maïs, en 1785. — Harasti, une instruction pratique, en 1728. — Burger, un traité, en 1809. —Mais depuis cette époque, « la chimie, dit « M. Bonafous,adécelé les parties constituantes de cette gra- « minée. — Des espèces non décrites, des variétés remar- « quables ont enrichi la botanique rurale : des procédés « aratoires et des applications nouvelles ont étendu l'histoire « agricole et économique de cette céréale en sorte que « l'œuvre des écrivains qui m'ont précédé se trouve désor- « mais incomplète. — Adonné depuis longtemps à la culture « de cette plante, je ne crois pas inutile d'offrir aux agrono- « mes et aux cultivateurs, le résultat de mes travaux, à une « époque où l'agriculture doit tendre de plus en plus a met- « tre les produits alimentaires en rapport avec les besoins « croissants des populations ». M. Soulange Bodin a fait un rapport à la Société d'agricul- ture de Paris, de cet ouvrage, le plus remarquable qui existe sur cette plante précieuses au dire des hommes compétents. — M. Raffeneau Delille en a présenté un extrait a la Socié- té d'agriculture de l'Hérault, et M. de Candolle en a fait insérer une analyse dans la Bibliothèque universelle de Genève. XI. En 1837, Matthieu Bonafous publia 'a Turin une Noie sur l'utilité de la culture du topinambour, comme succédanée de la pomme de terre. Puis successivement une traduction italienne Dell'Ârle di collivare i gelsi e di governare i bachi di