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                      MATTHIEU B0NAF0US.                   181

    Vint en suite un autre Mémoire sur le mûrier à papier,
 inséré dans les Annales d'horticulture de 1831; puis une
 brochure Sur l'amélioration des chevaux de Irait, recueillie
 également par la Bibliothèque universelle de Genève. Enfin
 dans la même année, parurent ses notices biographiques sur
 Jean-Baptiste Balbis et sur Louis-Augustin Bosc.
    L'année 1832, le calendrier géorgique de la Société d'a-
 griculture de Turin, fit imprimer en italien ses : Osserva-
 zioni nella mescolanza délie câpre dcl Tibet con varie raze,
 dont la Bibliothèque universelle de Genève possède un
 résumé.
    1833 vit paraître a Paris son Mémoire sur la fabrication
 du fromage du Mont-Cenis , mémoire qui fut traduit en
 italien, dans la ville de Milan. Ce procédé est celui pratiqué
dans les fermes de la partie la plus élevée de cette montagne.
— Puis successivement en Piémont : Osservazione sul gelso
délie Filippine. — Mémoire destiné a réfuter les raisonne-
ments de M. le marquis de Lascaris, publiés sans nom par
la Chambre de Commerce et d'Agriculture de Turin. -—Puis
encore la traduction française d'un ouvrage italien, sous ce
titre : de F Ecorce du Robinier et de ses usages dans les arts
et l'économie domestique (par Gioberti professeur de chimie
à l'Université de Turin), laquelle figure dans les Annales de
l'Agriculture Française. — Puis enfin un Traité du maïs
imprimé à Paris, par ordre de la même Société, avec cette
épigraphe d'Arthur Youg : « Posséder dans un pays une
» plante qui sert à préparer la terre pour le blé, à nourrir
« ses habitants et dont les feuilles sont propres à engraisser
« les animaux, c'est posséder un trésor.
   Ce traité fut le prodrome d'un travail plus considérable
qu'il devait publier plus tard. — Dans le courant de cette
même année, il fonda deux prix : l'un auprès de la Société
d'Agriculture de Lyon, pour encourager la culture du mûrier