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                       MATTHIEU BONAFOUS.                     135

  duite en italien. — La même année il fonda, près de la
  Société royale d'agricullure de Lyon, un prix pour la culture
  du mûrier en prairies artificielles.
      Les Annales des sciences naturelles comme celles de
  l'Agriculture française , reproduisirent a Paris, en 1829, sa
  Note sur une nouvelle variété de maïs, cette riche grami-
  née, d'origine indienne, frumenlum indicum, apportée en
  Turquie, trilicum turcicum, qui croit dans toutes les parties
  du monde, en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique, et
  sert de nourriture a une grande partie des hommes et des
 animaux.
     Puis successivement dans la Revue encyclopédique parut:
 Encore un moyen de propager la vaccine, écrit dont le but
- était d'engager les mères a vacciner elles - mêmes leurs
 enfants, ce qui fut couronné d'un plein succès. — Dans les
 vallées alpines du Canavais, Mme la baronne Julie Duport à
 l'exemple de Mme Buniva-Dolce, de Turin, vaccina gratuite-
 ment plus de 3,000 enfants.
     La même année , passant tour à tour de l'agronomie a la
 sériciculture, ilfît imprimera Paris : Coup d'œil sur F agricul-
 ture et les institutions agricoles de quelques cantons de la
 Suisse. Ce mémoire traduit en italien, par le marquis Ridolfi,
 fut lu et dédié par l'auteur à la Société royale d'agriculture
 de Turin.
     Il mentionne, dans un style élégant et clair, les cantons
 que son auteur a parcourus : — Genève où plusieurs ins-
 truments et deux écoles rurales près de cette ville , attirè-
 rent son attention ; — le canton de Vaud contenant la ferme
 expérimentale de Coppet; — Yverdun, où l'agronome ne
 retrouva plus le célèbre institut de Pcstalozzi, mais une
 association rurale pour la vente et l'emploi du lait, que de-
 vraient imiter des villes plus considérables ; —: Neufchâtel ,
 où il recueillit des faits négatifs sur les paragreles, dont une