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134 MATTHIEU BONAFOUS. ments, et fut nommé membre ou correspondant de dix-huit nouvelles Sociétés savantes. VII. Les annales de la Société centrale d'agriculture de Taris recueillirent, en 1828, un nouveau mémoire de lui surl'iT?n- ploi du chlorure de chaux pour purifier l'air des ateliers de vers à soie. La Société de Turin, pour laquelle il fut traduit en italien, imita celle de Paris. A Londres, M. Faraday, physicien, avait fait en grand dans la maison de détention de M. Millbak, l'essai de la désinfection continue par le chlorure de chaux appli- qué à différents objets. Matthieu Bonafous conçut l'idée d'en faire usage dans les ateliers de soie , et reconnut que le dégagement lent et persévérant du chlore, devait être pré- féré a l'action parfois trop énergique de l'appareil de Guiton- Morveau. Il indique, dans cet écrit, le moyen d'employer cet agent qui est d'autant plus économique , qu'une once de chlorure suffit pour toute la quantité de vers produits par une once de graines. Il termine en disant : « Je ne saurais trop inviter « les cultivateurs à ne pas négliger de faire pénétrer dans « les ateliers un courant d'air qui chasse celui qu'ils « contiennent et de faire fréquemment des feux de flammes, « de manière a lui procurer une expansion qui le détermine « à céder sa place a l'air extérieur ; tant il est vrai qu'une « vantilation bien dirigée me semble encore préférable aux « moyens que la chimie, dans l'état actuel de nos connais- « sances, peut offrir aux éducations de vers à soie. » A ce travail succéda, la même année, Son excursion dans le pays de Gruyères, ou Mémoire sur les fromages de celte contrée ; qui, des Annales de l'Agriculture française, fut tra- I