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170 LITTÉRATURE. Matricis curetur passio quevis —(1-2 ) Quelibet in proprio. — (III-272.) Perpétue spiracula vite — (HI-5) Cause paritcr fient manifeste — (1-4) Set ad emuncatoria tendat — (III-263 ) Set caveas carnem ne tangat. — (V-100) Hoc erit aut vicio mulieris. — (1-42) Vicium vel forte mariti — ( 1-56 ) Cetera serventur ut supra — (III-282) Cetera prosequimur — (III-253), etc., etc. Il va sans dire que le génitif et le datif du singulier, le nominatif et le vocatif du pluriel dans les noms fe'minins en a de la première déclinaison, sont écrits comme nous venons de le dire pour les adjectifs. L'ablatif des noms féminins en a de la première déclinai- son ne diffère pas du nominatif, et même l'auteur, par une inconcevable licence, disons mieux, par une faute réelle de prononciation, fait souvent le nominatif, qui est bref, long comme l'ablatif: Si calor est causa, doceant te frigida curam — (1-15) Si mater dura ledatur, sic tibi notum — (ITI-10) Mens alienata, lingue plerumque nigrido —(111-13) Il commet la même faute pour le nominatif et l'accusatif du pluriel dans les noms neutres de la deuxième déclinaison : Brachia si lésa fuerint sine vulnere nervi — (Y-84) Accipias folia caprifolii, vêtus unctum — (V-97) Les poètes latins du moyen-âge ne se recommandent pas par une versification très-sévère; il se passaient des licences en désaccord avec toutes les règles de la prosodie, et notre anonyme s'en est permis plus peut-être que tout autre. Il n'hésite point à faire longues, selon sa fantaisie, des voyelles ou des syllabes essentiellement brèves; en voici quelques i