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ÉPITAPHE DE JACQUES ET DE PIERRE DE ROURBON. Notre collection épigraphique s'est enrichie, depuis peu, de l'épitaphe des arrière petits-fils de saint Louis (1), les princes de Bourbon, blessés mortellement à la bataille de Brignais. Ce monument , qui était anciennement dans l'église des Jacobins de notre ville, avait disparu, en 1792, lors de la vente de cette église ; il a été découvert dans une maison du quai d'Herbouville, et acheté par le Conservateur du Musée, qui s'est empressé de faire placer ce monument historique à l'entrée de la voûte, qui conduit à la salle de la Bourse. Cette inscription funéraire est gravée en minuscules gothiques, sur une tablette de marbre blanc, de 60 centimètres de hauteur, sur M de largeur. Le texte de cette épitaphe a été cité par la plu- part de nos historiens (2), mais comme on ne la trouve nulle part transcrite avec fidélité, nous croyons devoir en rétablir le texte plus ou moins défiguré. Cg stôt, mmive Saquea îre kurbuit conte te, la, mardje, qui momt a Igan a la bataille te ktgueiz x|uï fut lan mil cttkxii le nterereag fteuant les rameaulx (1) Jacques de Bourbon, comte de la Marche et de Ponthieu , seigneur de Montagu et de Condé, connétable de France, mort à Lyon des blessures qu'il avait reçues à la bataille de Brignais, ainsi que son fils aîné , était le troisième fils de Louis, premier duc de Bourbon, lequel était fils de Robert de France, comte de Clermont, sixième fils de saint Louis. (2) Méncstrier, Histoire de Lyon, page 491. Clerjon, id. id. tome III, — 393. Beaulieu, id. id. — 418. Monfalcon, id. id. tome I e r , — 447. Péricaud, Documents, année 1362. Collombet, Lyon ancien et moderne, tome II, — 364. Buchon, Chroniques de Froissart, edilion de 1835, lome I er , p. 457. Comarmond, Courrier de Lyon du 9 octobre 1856.