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509 Dombes. — Voici qaelle fut la cause de cette cession : Edouard ayant enlevé une fille de Villefranche, fut ajourné au parlement de Paris pour répondre sur ce rapt. Il était alors dans son château de Perreux, et, se croyant tout permis, il fit jeter par les fenêtres l'huissier qui vint lui faire la citation. On envoya des troupes qui l'arrêtèrent et le conduisirent en prison à Paris ; il y courait risques de perdre la tête. Mais ayant imploré le secours de Louis de Bour- bon qui l'avait autrefois défendu contre le comte de Savoie, il fut délivré, par son crédit, moyennant la cession qu'il fit à ce prince de ses terres de Beaujolais et de Dombes, au cas qu'il n'eut point d'enfans légitimes. Edouard ne jouit de sa liberté que six semaines, étant mort sans lignée, le 11 août 1400. Art de vérifier les dates, II, 479. 15$ 1. » Séance Consulaire. Le sieur Hugues de la Porte, conseiller, expose qu'hier fut faite assemblée, en l'archevêché, en présence de M. de Valence, sur plusieurs luthériens, lesquels se sont monopoles et chantent en bande les psaumes de David, malgré les inhibitions du roi, et menacent de piller les maisons; de plus que M.Jle juge a chargé le procureur de la ville de dire au consulat de mettre ordre à renforcer le guet, autrement la ville sera eu danger d'a- voir garnison ; que M. de Maugiron qui est ici voudra y amener garnison. On arrête d'écrire en cour pour assurer qu'il n'y a en cette ville aucun danger ni sédition, et on ordonne au capitaine Salla de prendre des penons suffisamment pour faire bon guet et bailler main-forte à la justice et présenter à M. le juge la force de la ville. 1851. 24. Mort de Jean-Julien Trélis, de l'académie de Lyon, littérateur et poète, auteur d'une traduction estimée des Satires de l'Àrioste, etc. On doit à M. Pichard, conservateur de la bibliothèque du palais des arts, une notice fort intéressante sur la vie et les ouvrages de cet estimable et savant académicien. 1808. 25. Etablissement d'un comptoir d'escompte de la Banque de France. 1767. » La fille d'un ouvrier en soie de Lyon, nommée Claudine Rouge, d'une jolie figure et d'une sagesse exemplaire, s'aperçoit sur les neuf heures du soir, en sortant de table, qu'il lui manquait un chat qu'on lui avait donné depuis quelques jours; elle sort de chez elle pour le chercher dans le voisinage: Une heure après les parens ne la voyant pas revenir, vont la demander dans le corps de logis; on la cherche inutilement, personne ne l'a vue. La famille allarmée s'assemble ; on consulte et on se détermine à l'aller chercher dans la maison voisine où l'on savait qu'elle «liait ordinairement. Peut-