page suivante »
Pûéxu. ÉPITKË SUR LES V0ÃAGES. Ami, toujours fidèle à ton goût casanier , Dans ta ville natale éternel prisonnier , Ne voudras-tu jamais , en secouant tes chaînes , Libre enfin , t'élancer vers des rives lointaines ? Viens , partons. « Mais, dis-tu, le bonheur n'est-il pas Le but où les humains marchent tous à grands pas ? Ce but tant désiré, que, prêt à perdre haleine, Souvent, loin de l'atteindre, on n'entrevoit qu'à peine , Moi, j'y suis parvenu sans travail ni danger. Satisfait de mon sort, que me sert d'en changer ? Heureux d'être ignoré d'un monde que j'ignore , Eh quoi ! du nord au sud, du couchant à l'aurore, J'irais savoir comment on s'habille au Japon,