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                   SAÃÃCVÙE ( b a s ) .
                        0 dieux!
                      LA R E K E .

                                          Poursuis.
                        1.ÉOS1CE.

                                               Madame,
Sitôt que de ses fers il s'est vu dégagé,
Il a paru surpris, son visage est changé,
Et les esprits du cœur fidèles à sa peine,
Poussant de son sang trouble une vapeur de haine,
Ont, sur son front ému, peint la honte et l'horreur,
E t , dans ses yeux ardens, la rage et la fureur.
Mais sa colère en vain l'agite et l'inquiète,
 La douleur le surmonte, il chancelle, il s'arrête,
 Il pâme, il perd les sens, et cette pâmoison
 A peine du désordre épargne sa raison.
 J'arrive, et le voyant avec si peu de vie,
 J'ai recours à mes pleurs, à ma voix; je m'écrie,
 Mais en yain; tout son sang, de ses poumons pressés,
 Ne pousse qu'un air froid, et des soupirs glacés,
 Des mouvomens pesans d'une ame languissante,
 Et des efforts transis d'une mort proche et lente.
                     SARCIUE (bas).
 Hélas!
                         LÉONICE.

          Mais de mes cris, enfin ses sens frappés....
                     SAUCIDE (bas).
 Juste ciel!
                          LÉOSICE.

              PEB A TEC se sont développés.
 S'il n'a pas vu les pleurs, quoiqu'il les fit répandre,
 Ma voix, moins malheureuse, a su se faire entendre.
 « Léonice, a-t-il dit, en réveillant ses sens,
  « Encor tous étourdis, sombres et languissans,,
  « Apprends du peu d'esprits qui soutiennent ma vie,
  « Qui retiennent mon ame au point de sa sortie,
  « Que l'amour de Sarcide élevant mon rival,
  « Est cause de ma perte , et fait ce coup fatal. »
      Lors, les sens revenus, et l'ame plus quiète,
  Rétablie en son ordre, et dans son assiète,