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              brûlé vif le même jour; l'archevêque Antoine d'Albon ayant pro-
              lesté qu'il ne boirait ni ne mangerait avant qu'il eut été puni.
              Trésor chronol. de Dom Pierre de Saint-Romuald, tome III", page
              619.
           — Même jour et même année. Mort tragique de Barthélemi Àneau,
              principal du collège de Lyon, traducteur, poète latin et français, etc.
              — C'est à tort que Poullin de Lumina et plusieurs autres histo-
              riens ont placé cet événement au jour de la Fête-Dieu 1565.
              Voyez la Notice sur B. Àneau, par Cochard, Archives du Rhône, XI,
              108, reproduite avec des additions, des changemens et de nou-
              velles notes, par M. Breghot, dans ses derniers Mélanges, p. 189
              et suiv. Voyez aussi La première face du Janus françois, par Chava-
             gny, Lyon, 1594, in-8°, page 72.
1719. » Mort, à Turin, de P. Jean Brun, jésuite, qui avait professé pendant
              plus de vingt ans, la rhétorique, la philosophie, la théologie et les
              mathématiques au collège de Lyon. Voyez Colonia, Hist. lilt., tom.
              II, pag. 748; et le poème de Thomas Cérutti, Epicedium extem-
             porale, sur la mort de Jean Brun; Lyon, Pierre Bruyset, 1719 ,
             in-4°. Voy. encore Moréri.
1564. 13. Entrée de Charles IX et d'Henri, prince de Béarn, depuis roi de
              France sous le nom d'Henri IV. Alm. de Lyon de, 1746, page xlij.
1743. » Mort de Claude Brossette , historiographe lyonnais.
1607. 14. Mort de Philibert de LaGuiche, seigneur de Chaumont, chevalier de
             l'ordre du Saint-Esprit, gouverneur du Lyonnais, Forez et Beau-
             jolais , etc. — Si j'étais La Guiche , et si La Guichc était roi, je serais
             sur, disait Henri III, d'être aussi aimé de lui qu'il l'est de moi. Ce
             prince lui avait donné en 1578 la charge de grand-maître de
             l'artillerie , vacante par la démission de M. de Biron ( Armand de
             Gontaud). En ce temps-là, quand une ville assiégée avait laissé
             tirer le canon, et qu'elle était ensuite obligée de se rendre, toutes
             ses cloches, celles de ses églises, et les différens instrumens et
             ustensiles de guerre, en cuivre et en airain, appartenaient au
             grand maître de l'artillerie , et les habitans étaient obligés de les
             racheter d'une somme d'argent. M. de La Guiche, tant qu'il exerça
             cette charge, abandonnait toujours cette somme à la veuve ou à la
             fille de l'officier peu riche qui avait été tué le premier au siège de la
             ville qui s'était rendue. —En 1584, ayant fait faire à l'arsenal de
             Paris la grande porte en face du quai des Célestins , il y fit graver
             l'inscription qu'on y lit encore et qui pouvait faire allusion aux
             complots que la Ligue formait déjà contre le roi :