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 assertion, disait l'un! fâcheux symptôme pensait, l'autre! En effet,
déjà la chaise à porteurs élait souvent remplacée par la vinaigrette.
 C'était une chaise portée sur deux petites roues ; les porteurs fai-
saient alors l'office d'animaux de trait, le premier placé dans
le brancard, tirait la machine que poussait le second. Ce moyen
de transport devint commun ; il servit aux classes moyennes , au
tiers-état. Il y avait, comme on voit, amélioration^ progrès ; la révo-
lution approchait, et dans l'abîme qu'elle ouvrit et où tant d'honi'
 mes et de choses périrent, la chaise à porteurs fut entraînée ! Elle
eut cependant aussi sa restauration, en 1814, temps où l'on
exhuma tant de belles choses. Le Moniteur avertit un matin le
public, que M. le marquis de Champanetz , gouverneur du Lou-
vre, avait bien voulu autoriser l'établissement de chaises à por-
teurs dans l'intérieur des Tuileries (historique). On rit de l'auto-
risation de M. de Champanetz ; on se rappela que son frère,
l'homme d'esprit, qui enrichit de ses facéties les malicieux actes
des apôtres, eut dit sur ce fait de bonnes plaisanteries. Les Cent
jours suivirent de près l'annonce des chaises â porteurs , et l'on
vit éclore cette caricature représentant de braves courtisans,
chargés d'ans et d'infirmités , tous assis dans des chaises à por-
teurs, harangués par un officier général en habit de hussard, et
répondant à sa belliqueuse allocution : Oui, Monseigneur , nous
sommes prêts à combattre, nous n'attendons plus que des hommes
pour nous porter en avant!
  Le règne de la chaise à porteurs est passé !!!
                                             P. (de Lyon).