page suivante »
TROIS CHAPITRES CENT LIEUES ET UNE NUIT, ROMAN INÉDIT.* Ce phc. Mon a m e , (quelle erreur, grand Dieu ! l'avait séduite'.) Dévorait des talens le trône révéré, Et dans tons les objets dont je marche entouré , Ma gloire en traita de feu déjà semblait écrite. GlLBERI. |ES malheureux ! ils me feront mourir d'impatience ! . . . Un cahot ! quel bonheur ! cela remue. Ah! par grâce, postillon, frappe tes chevaux, frappe encore, et plus fort. J'ai le cœur flétri, je * M. Kauffmatin, notre collaborateur, a bien voulu nous laisser prendre dans un roman qu'il a en portefeuille les trois chapitres que nous donnons ici. C'est une peinture spirituelle et vraie des tribulations qui attendent à son début dans la capi- tale le jeune auteur provincial qui se laisse aller à des rêves de gloire. Cette étude psycologique révèle à la fois dans M. Kauffmann l'écrivain et l'observateur. Nous laissons aux lecteurs le soin de l'éloge ; il serait gauche et maladroit sous la pluma del'amilié. ( N O T E DO DiKECTEBR-GÉRiST.)