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470                     NÉCROLOGIE.

 clusion,il ajoute : « Par ces exemples, on conçoit ce que
veut dire: s'approcher de l'infini sans jamais l'atteindre.»
   Le but fixe de Claudet était d'élever la photographie
 en l'appuyant sur des données scientifiques sûres. Dans
un de ses mémoires sur l'optique de la photographie, il
dit : « L'un des côtés les plus faibles de la photographie
dans la reproduction des figures solides, c'est l'impossi-
bilité où elle se trouve d'obtenir l'image bien définie de
toutes les parties se trouvant sur des plans différents...
Mon but a été d'atténuer, de supprimer si c'est possible,
aux reproductions photographiques, cette rigidité auto-
matique inhérente au travail des lentilles les plus per-
fectionnées. Dans les meilleurs travaux de l'art, les effets
sont produits par des procédés moelleux non moins
qu'harmonieux, etc. »
   De telles études aboutirent plus tard à la création du
« foyer égalisateur » (the self acting focus équaliser),
par le moyen duquel on arrive à trouver le mouvement
différentiel des deux lentilles d'une combinaison photogra-
phique visuelle et à faire passer, pendant la pose, tous les
plans d'une figure solide dans le foyer sans altérer les
dimensions des différentes figures superposées. » Il
ajoute qu'il soumit ce procédé à M. Voigtlaender, qui
chargea son beau fils, le docteur Somner, de calculer etc.,
que M. Somner lui envoya, à lui Claudet, une série de
formules se résumant ainsi : « Quoique le mécanisme
proposé remplisse toutes les conditions pratiques d'un
procédé photographique, il est nécessaire pourtant que
la science trouve le moyen de le modifier, etc      » Ceci
donnait lieu à un autre problème ardu, dont la solution
était fort embarassante. Mais je ne voulais pas qu'il fût
dit, continue Claudet, que mon plan n'était pas en parfait
accord avec les lois mathématiques de l'optique. Je memis