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58                     NOTICE SUR TBÈEES-

nord-est, par acte reçu îe 22 mai 1695, signé des
Luminiers et des principaux habitants.
   Le troisième a fait plusieurs fondations dont la plupart
des titres sont égarés.
   Notre ami M. Joseph Ravéry nous a aussi fait don
de deux toiles représentant sainte Philomène et la Sainte-
Famille ; enfin, notre frère bien-aimé, M. Etienne Cha~
vanne, nous a offert un tableau représentant les deux
bienheureux saints Abdon et Sennen.
   Noble Mazenod de Pavezin , d'une ancienne famille
consulaire de Lyon , possédait à Trêves , en 1700 ,
une terre encore aujourd'hui appelée les Mazenades.
Nous avons entendu les vieux paysans nous dire que,
lorsqu'il venait annuellement les visiter, il jetait aux
enfants l'argent à pleines mains ; plus tard Joubert de la
Loge en fit autant.
   Nous pouvons dire maintenant en toute assurance que
la masse des faits que nous venons de rappeler justifie
l'intitulé de ce chapitre, et jette sur l'antiquité de Trêves
la clarté de l'évidence. —


              Nature    du sol, ses      productions.

   Avant 89, Trêves n'était qu'une annexe à résidence
perpétuelle du vicaire à Trêves, archiprêtré de Mornant,
élection de St-Etienne, du ressort de la sénéchaussée de
Lyon (1).

   (1) Sous la Constituante, le 2 février 1790, Trêves fut réuni au
canton de Givors et forma une commune mentionnée dans la nomen-
clature de 1790. — Mais en l'an V de la République, elle en fut déta-
chée pour être réunie au canton de Condrieu et à Longes, dont elle
ne fut jamais probablement séparée administrativement, [Revue du
Lyonnais janvier 1845, p. 87 ; id. avril 1865, p. 299).