Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                       LES BEAUX-ARTS A LYON.                   123

Pantbot dans la place de peintre ordinaire de la ville de
Lyon (1) : cette même année un mandement de 770 livres
est signé par le consulat pour solder le mémoire de Biancliet
relatif « aux tableaux la Justice et la Paix-, le Dieu du
« Sommeil, l'Honneur et la Vertu suivent le chemin de
« l'immortalité, l'Eloquence et la Venu, etc., et autres
« ouvrages de peinture qu'il a fournis au nouvel hôtel de
« ville (2) ».
   L'année suivante, en !!876, « mandement de 416 livres
« à Thomas Biancliet pour solde de son compte tant des
« ouvrages de peinture (armoiries pour les mais des gou~
« verneurs, de l'intendant et du prévôt des marchands et
a un portrait du roi) qu'il a faits de l'ordre du consulat
« depuis le commencement de la présente année, que des
« dessins du plan et élévations de la fabrique des org'an-
« sins à la bolonoise établie à Neufville. que la carte
« entière du lieu, conduite et prise d'eau (3) ».
   En î 879, il lui est alloué 382 livres \ 0 sous pour divers
tableaux de figures et paysages exécutés dans les appàr-
ments de l'hôtel de ville (4). En '1683, 600 livres pour les
portraits, au nombre de vingt, du roi -Louis XIV, de la
reine, des princes et des gouverneurs de la ville, enfin des
échevins, exécutés sur vélin dans les recueils que l'on
conserve à l'Hôtel-de-Ville ; et pour les fournitures qu'il
a faites pour le consulat et de son ordre pendant l'année (5).
En 1886, ses fonctions de peintre de la ville l'appellent à
organiser les funérailles du maréchal de Viîleroy qui
furent célébrées dans l'église des Carmélites (6),

  (1)    Archives de Lyon, Bii, 23L
  (2)    BB, 231.
  (3)    BB, 232.
  (4)    BB, 235.
  ("«)   BB, 240.
  (6)    BB, 243. — On lit dans le procès-verbal de cette pompe funè-
                    •