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Là . GRANDE-CLAIRE. 381 Sophie au jour ne brillait point encore ; Pour elle seule il aurait fait des . . . . Cupidon boude, il s'ennuie à Cythère ; Il a raison, c'est un pays perdu. Depuis que les Grâces sont à la Claire, A tout l'Olympe il a tourné le . . . Potentats, l'éclat de votre couronne ;: M'éblouit peu ; ce n'est pas là mon lot. ! i, J'aime mieux voir Sophie en amazone, Nonchalamment assise sur son . . . Pierre Faselier laisa la Claire à son fils cadet, qui ensuite entra dans l'ordre des Jésuites. (Morel de Vo- leine. Notice sur de Combles). Il ne s'agit plus maintenant de rire et de chanter; nous voici à la terrible époque de la Terreur, et les Lyonnais, après avoir soutenu heroïquemen t un siège de plusieurs mois, sont forcés de se retirer devant leurs impitoyables vainqueurs. Une partie des combattants résolurent de tenter une sortie, et le rendez-vous fut donné dans l'enclos de la Grande-Claire (1). Le 8 octobre, à 11 heures du soir, le général de Précy envoya l'avis aux commandants de tous les postes mi- litaires de retirer leur artillerie et de descendre à Vaise avec les hommes de bonne volonté ; il fit conduire les canons dans l'enclos de la Claire, qu'il avait choisi pour la réunion des combattants qui voudraient tenter la sor- (1) Une relation intitulée : Sortie des Lyonnais et retraite du géné- ral de Précy, racontées par lui-même, me fournira les renseignements relatifs à ce triste épisode de nos discordes civiles. Cet opuscule, pu- blié par Léon Boitel (Revue du Lyonnais, t, « , l r e série, p. 485), est daté de Sainte-Agathe-sur-Loire,