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                         NOTICE SUE TRÊVES.                         239

difficiles à préciser. Néanmoins, elle ne doit pas remon-
ter au-delà du xive ou du xve siècle ; peut-être à l'époque
du siège de Riverie par Mite de Chevrières (1590), où les
royalistes viennois vaincus battirent en retraite à Châ-
teauneuf, par le seul chemin de Riverie au pont de
Trêves, toujours harcelés par Chevrières qui, après avoir
installé dans ce bourg le capitaine Laforge, put encore,
avec ses ligueurs, se mettre à leur poursuite ; mais ces
débris entrèrent à Châteauneuf. (Siège de Riverie, par
Vachez).


Retraite des ligueurs, passage du pont de Trêves, escar-
  mouche au bas de ce pont, bataille de Mêtrieux.

    En 1532, sous le règne de Henri I I I , la guerre
civile engagée depuis deux ans, recommençait pour la
huitième fois entre protestants et catholiques (1).
   La catholique reine Ma^ie Stuart, d'Angleterre, venait
de mourir de la main du bourreau, par les ordres d'une
reine protestante.
   Le parti protestant, trop faible en France, fit appel
aux princes protestants d'Allemagne. En août, trente-
deux mille se présentèrent, sous la conduite du baron de
Dhona; François de Châtillon (2), fils aîné de l'amiral de
Coligny, à la tête de 1500 huguenots du Languedoc et
de l'Isère, vint se joindre à eux ; le roi de Navarre accou-
rut aussi avec 6,500 soldats, vers la Loire, où devait

  (1) Bataille de Mêtrieux, par M. Vachez.
  (2) 17 ans plus tôt, en 1570, son père, l'amiral Châtillon de Coligny,
opérait également, de Saint-Etienne vers le Bessat, sa retraite sur le
"Vivarais ; il fut battu par les seigneurs catholiques, dans la vallée du
Furens et du Janon.