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NOTICE SUR TRÊVES, 5'J Son éloignement du chef-lieu, sa position topographi- que, sa population, sa belle conduite pendant nos trou- bles révolutionnaires, son esprit d'union et de sacrifice, l'ont fait ériger en succursale en 1802; en commune, y compris, pour le civil, un ancien hameau de Longes, le Colombet, en 1849 ; enfin ce hameau a été réuni, pour le spirituel, à la paroisse de Trêves, par un décret impé- rial du 6 février 1864. Plusieurs hameaux rappellent encore les noms de leurs premiers habitants, comme le Gros-Jean, la Jarrige, la Bouchaudière, leFay, les Dalettes, le Bret, le Toussaint, le Garon, la haute et basse d'Huire (lumière, huis-clos), le Colombet. M. Colombet père a été longtemps et di- gnement maire de Longes et Trêves, comme un des chefs honorables de la famille Chambeyron, de ce même hameau, l'a été pendant 36 ans. En mars et avril 1789, furent délégués à Lyon, pour l'élection des députés aux Etats-Généraux, Matthieu Brun, notaire, Jean-Marie Chambeyron, et Jean-Pierre Bret, habitants des paroisses et communautés de Longes et de Trêves. Le monticule sur lequel est assise cette commune, présente une roche grise, argileuse, très-friable, que l'humidité et les chaleurs détrempent facilement ; elle contient beaucoup de parties micacées et quartzeuses ; le détritus en est peu fertile, craignant la sécheresse et une trop grande humidité ; aussi le sol soumis à la culture est très-varié, en général peu profond, offrant cependant une bonne végétation dans une grande partie du terri- toire, grâce aux engrais abondants et aux labours fré- quents. Les accidents prononcés du terrain favorisent l'écoulement des eaux et assainissent le sol. En résumé, la commune, sous le rapport physique, est