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— 33 — V. LA MOSAÃQUE SEGUIN (ÉROS ET ANTÉROS OU LES EXERCICES DE LA PALESTRE) BIBLIOGRAPHIE. — Voir celle du chapitre I et les notes. I i. Cette mosaïque, découverte quelques mois avant la mosaïque d'Or- phée, fut acquise et enlevée à la même époque, mais ne trouva que beau- coup plus tard une place dans les salles du musée. Le 22 janvier 1822, Artaud écrivait au baron Rambaud, maire de Lyon, qu'on venait de découvrir à Vienne une mosaïque de 16 pieds sur 11, très fine, très soignée, n'ayant que de légères dégradations. Elle Compor- tait un labyrinthe avec des figures « relatives au combat de l'Amour » et analogues à celles des mosaïques de Ste-Colombe (Michoud) et du Gour- guillon (Cassaire). Le propriétaire la céderait, pensait-il, pour 1000 ou 1.500 francs. Mais on devait se hâter, de peur que M. de Forbin ne l'acquît pour la Capitale. Point ne serait besoin de la faire restaurer à Paris, comme les mosaïques Macors et Cassaire. La dépense totale à prévoir pouvait se calculer d'après celle qu'avait causée récemment la mosaïque Michoud. Une seconde lettre du même au même (i e r mars) nous fait connaître qu'il était alors en pourparlers avec le propriétaire. Celui-ci demandait 1500 francs, Artaud en offrait 600. Autorisé par le maire, il se transportait à Vienne pour négocier et aussi pour constater quelques dégâts, que, depuis l'exhumation, les curieux avaient faits au pavement. Dans ces deux lettres, l'endroit précis de la découverte n'est pas indiqué et le propriétaire n'est pas nommé. Nous avons ces renseignements par les lettres ulté- rieures d'Artaud et par d'autres pièces du dossier des archives munici- pales * : la mosaïque fut trouvée dans la vigne d'un nommé Seguin, au plan de l'Aiguille. Artaud fournit une désignation équivalente du lieu en sa notice de 1835 3, avec un détail nouveau, mais sans indication de date: 1. R2 a. 3. P. 85. Rev. Lyon.