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           LES MOSAÃQUES ROMAINES
                                DES MUSÉES DE LYON

                        IV. LA MOSAÃQUE MONTANT
                     (ORPHËE CHARMANT LES ANIMAUX)

                BIBLIOGRAPHIE.          — Voir celle du chapitre I et les notes.

                                                       I

      i. Le témoignage le plus précis que je connaisse relativement à la
découverte de cette mosaïque est celui de Cochard, dans le manuscrit de
sa notice sur St-Romain-en-Galles 1. Il y rapporte qu'au mois d'octobre
1822 un habitant de la commune, le nommé Montant, dit Paret, rencontra
dans le sous-sol de sa vigne, qui faisait partie de la Chantrerie, une fort
belle mosaïque à environ deux pieds de profondeur. Il en donne les mesu-
res et la description. Dans la même notice imprimée 3 la date de la décou-
verte manque. C'est pourquoi elle manque aussi dans Savigné 3 plagiaire

      1. Bibliothèque municipale de Lyon, carton 3.381, liasse 3 ; p. 13 (addition marginale. Une première
rédaction avait été lue en 1818 à la Société d'Agriculture de Lyon; voir les Comptes rendus de cette société,
année 1818, p. 155 et 163, et la Revue du Lyonnais, 1836, III, p. 469.
     3. P. 13. Je connais cette notice imprimée par deux exemplaires d'un tirage à part sans lieu ni date com-
pris dans deux recueils factices (Biblioth. mun. de Lyon, n° 353370 et n° 450683). L'imprimeur est celui de
l'Almanach historique et statistique de la ville de Lyon, c'est-à-dire Rusand ; la justification et les caractères
sont ceux de l'Almanach. Cochard a publié dans l'Almanach, de 1813 à 1835, ses autres notices sur les com-
munes du canton de Sainte-Colombe. Celle-ci n'aurait pu être insérée que dans l'Almanach de 1833, parce
qu'elle est visée dans celui de 1834 (p. XXXIII et suiv.) et à cause de son contenu qui en situe la publication
entre octobre 1833, date de la découverte, et mai 1833, date de l'acquisition par la ville. Or, je ne l'ai trouvée
dans aucun des exemplaires que j'ai pu consulter. Destinée peut-être à y figurer, elle en aura sans doute été
exclue pour une raison quelconque après composition et publiée à part. J. B. Dumas n'en donne la date ni
dans son Éloge historique de N. F. Cochard, p. 33 (lu dans la séance publique du 33 juin 1834 à l'Académie de
Lyon), ni dans son Histoire de l'Académie de Lyon, Lyon, 1839, II, p. 64 ; et il a tout l'air de l'ignorer. Col-
lombet, Étude sur les historiens du Lyonnais, 3 e série, Lyon, 1844, p. 354 et suiv., affirme faussement qu'elle
parut avec les notices sur Saint-Cyr et Loire dans l'Almanach de 1834. — J'exprime ici ma reconnaissance à
M. Marius Audin, grâce à l'érudition et au zèle obligeant de qui j'ai pu conduire cette recherche bibliogra-
phique.
     3. Histoire de Sainte-Colombe -lès-Vienne,Vienne, 1903 ; p. 187. Si Savigné avait lu un peu plus attenti-
vement la brochure de Cochard, dont il n'indique même pas le titre, il n'aurait pas dit qu'elle parut « vers
1815 "• A la page 11 est mentionnée une découverte de 1833.