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                       DANS L'ANCIEN FOREZ                   51
       e
chez M Charles, notaire à Panissières> et. une déclaration
en forme fut dressée et signée, le 16 juillet 1834.
   Cette pièce est la dernière du dossier que nous .avons
rassemblé ; les- paiements dès lors- s'effectuèrent régulière-
ment et aucune contestation n'eut plus de raison d'être
soulevée. Antoinette Maligeay et Joseph Maillavin n'eurent
qu'un fils, Jean-Baptiste, qui vécut et mourut célibataire ;
le 5 juillet 1882, il léguait son bien et ses économies à une
de ses nièces et filleules. •
   Dès le moisd'août 1875, à un moment où la fabrique, obé-
rée parles dettes considérables qu'elle avait contractées, pour
la reconstruction de l'église, ne savait comment répondre
aux instances de ses créanciers, Jean-Baptiste Maillavin
avait proposé les 138 francs de capital et on les avait
encaissés avec empressement.
   Ainsi prit fin l'histoire de la rente Gonin ; moins fameuse
que le lutrin de la Sainte-Chapelle, elle avait été, plus que
lui, féconde en querelles héroï-comiques; grâce à elle, on
avait pu voir, dansja plus paisible des paroisses forézienries,
la discorde
                          Du vent de sa bouche profane,
           Souffler à des dévots l'ardeur de la chicane !


                                       L'abbé J.-B. VANEL.