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POESIE La corde pend à la solive.... Pourquoi s'arrête-t-il rêveur ?... Par la fenêtre ouverte arrive Une vive et douce lueur. Un clair soleil de jour de fête fette son or sur le plancher. Un parfum lui monte à la tête, C'est T odeur desfleursd'un pêcher. Sur les corniches des fenêtres Gazouillaient de joyeux oiseaux, Et du jardin voisin les hêtres Etalaient leurs nouveaux rameaux. Des cloches, musique lointaine, Carillonnaient à toute voix, Et reportaient son âme en peine Vers les jours charmants d'autrefois. Jeunesse, heures insouciantes, Qu'on donne gaîment au plaisir, Heures douces, heures fuyantes, Que ne peut-on vous ressaisir ! Un pot de chrysanthèmes roses, A refleurir s'étant hâté, Jetait parmi les vieilles choses Sa note claire de g aï té... « Sortons ! je veux un endroit sombre ; « Ces chants et cesfleursme font mal. « Je veux le désert, je veux l'ombre « Pour accomplir mon sort fatal. »