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                 DE LA PRIMATIALE DE LYOM                    19I

 ornements et autres effets portatifs qui se trouvaient dans
l'église de cette maison, et vendirent sur place les boiseries,
les barrières en fer de cette église, de la sacristie et des cha-
pelles.
   6° Le 14 novembre, c'est le tour de l'église Saint-Just
d'être dévalisée officiellement. Le sieur Bonnard, délégué
spécial, lève les scellés posés par l'ancien Directoire et en-
lève toute l'argenterie, après avoir dressé inventaire en pré-
sence du curé et du vicaire, mais le bâtonnier ayant refusé
de livrer un bâton d'argent qui lui avait été laissé, reçoit
l'ordre de le remettre sans retard.
   7° Le 15 novembre, le sieur Carron reçut l'ordre de se
rendre à la paroisse de la Métropole et à celle de Saint-
Georges pour s'emparer des meubles, effets et argenterie
que les Fabriciens détiennent « pour l'usage et de les faire
transporter dans les archives de l'administration et ensuite
à la Monnaie ».
   8° Le 16 novembre, le même commissaire se saisit de
l'argenterie des églises de Vaise et de la Croix-Rousse.
   9° Le 21 novembre, le sieur Carron est nommé commis-
saire à l'effet de se transporter de nouveau dans l'église de
la Métropole pour enlever la grande croix de l'autel et la
faire déposer aux archives de l'administration. (Cette croix
en argent massif, donnée en 1750 par le cardinal de Tencin,
avait été laissée lors d'une première visite aux fabriciens qui
avaient demandé à en référer à l'Assemblée nationale).
   Le 19 novembre, on se représente à l'église Saint-Satur-
nin, mais les fabriciens en avaient enlevé toute l'argenterie.
   Le 26 du même mois, les commissaires s'occupent de
l'enlèvement de tout le cuivre, étain, plomb provenant
des maisons religieuses et qui avait été déposé dans le
réfectoire de Saint-Pierre, dans la salle de l'évêché et dans
une cave de l'Hôtel-de-Ville, sans que leur poids eût été