Revue du Lyonnais » série 4 - n°10 ( 1880 ) » pp.357

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de celles qu'on n'a pas encore trouvées et les placer dans
les fonds de quatre villages de trois différentes paroisses,
précisément le jour ou la veille des bruits extraordinaires
dans l'air, que tout le monde a ouï, affin de donner lieu à
l'écho populaire de leur attribuer, dès le lendemain matin,
cette production étrangère à la terre, et plus particulière-
ment à celle de Bresse; car, que les chymistes donnent à
ces pierres toutes les questions de leurs arts, ils n'y trou-
veront que terre proprement élémentaire et sel fixe vitrifié,
étant totalement privée des autres principes inséparables
des corps mixtes, en sorte que tout concourt à la preuve
de la vérité des dépositions, et qu'elles sont l'unique fruit
d'un volcan aérien comme on va l'établir.


                   SECONDE OBSERVATION


   Ces pierres portent tous les caractères de l'ouvrage d'un
très-grand feu sur des matières [similaires et aussi légères
que celles dont l'air peut se charger par évaporation des sub-
tances terrestres ; car le grain en est d'une finesse extrême,
et pour les fréquents endroits bruns et lissés qu'elles ont
intérieurement, l'on reconnoit le passage forcé du feu
qu'elles contenoient et qu'elles ont exprimées lors de leurs
formations chargé de la vapeur fuligineuse des matières
qu'il venoit d'embraser, qui a servie à la réunion des cen-
dres et produit leurs noires enveloppes.


                  TROISIÈME OBSERVATION


  Elles ont été annoncées par tous les différents bruits que
font les volcans dans leurs détonations, à en juger par les
quatre d'Italie que j'ai ouï et vu pendant 15 ans de naviga-