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w:,0 DEUX AMITIÉS — Eh bien ! Marie, répondit Mmc Werner en lui frap- pant amicalement sur la joue, voilà qui va t'étonner, mais, dans la circonstance actuelle, cette confiance me manque totalement. — C'est affreux cela ! s'écria Marie, en faisant une char- mante petite moue : alors, chère Madame, vous voilà con- damnée à attendre ma mère et à subir ma compagnie. — Sera-t-elle longtemps absente ? — Non, non, elle va revenir tout de suite. Dites-moi, chère Madame, que faites-vous de Mme Dermont ? — Rien, c'est elle qui fait de nous ce qu'elle veut. — C'est donc une enchanteresse ? — C'est bien cela, Marie, tu as trouvé le nom qui lui convient. Mmc Desnoyelle rentra alors et Marie s'esquiva au plus vite pour n'être pas renvoyée, ce qui est antipathique à toutes les jeunes filles. m M< Werner s'empressa de dire alors à sa voisine que = me M Dermont ayant lu les vers de Marie en avait été en- chantée. — Elle m'a assuré, ajouta-t-elle, que votre fille est une vraie poète, que les quelques fautes qui se rencontrent