page suivante »
INTERMÉDIAIRE LYONNAIS RÉPONSE Marie de Médicis et le tombeau des Pazzi (tom. vu, p. 229 et tom. vin, p. 224). M. Steyert n'a pas donné une réponse précise à cette question, et de plus il a apporté des conjectures nouvelles ; à défaut des Pazzi, cet érudit met en avant les noms des familles Strozzi et Albizzi dont plusieurs branches établies à Lyon, pendant le xvie siècle, y ont grandement prospéré et sont arrivées à de hautes fonctions pécuniaires et honorifi- ques, et même aux faveurs royales pendant la longue domi- nation de Catherine de Médecis dont elles auraient certai- nement subi les effets de haine vindicative, si cette princesse, au caractère terrible, eût conservé à l'égard de ces familles, devenues françaises, le souvenir de leurs anciennes conspi- rations contre les grands ducs de Toscane, à supposer que leurs ascendants directs eussent été au nombre des con- jurés. Les Strozzi avaient leur sépulture dans le couvent des Frères-Prêcheurs et non dans l'église des Célestins où se trouvait le tombeau de marbre mutilé, dit-on, en 1600,