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       LA PLACE SAINT-CLAIR


   Cette place vient à la suite de celle des Pénitents de
la Croix, et la dénomination de Saint-Clair a été étendue
sur un plan excessivement vaste : le port Saint-Clair —
aujourd'hui place Tolozan — le quai Saint-Clair, la place
Saint-Clair, le chemin de Saint-Clair — devenu Cours
d'Herbouville, nom d'un préfet du Rhône de 1806 à 1810
(1) — et enfin l'église de Saint-Clair, paroisse du village
de ce nom, que l'on appelle parfois encore Faubourg de
Bresse, et qui constitue une commune avec Cuire et Ca-
luire; ces trois localités ont chacune une paroisse, et oc-
cupent la partie du terrain qui s'étend de la Saône au
Rhône.
   L'orthographe de Saint-Clair est assez variable, et je
trouve en effet ce nom écrit de diverses manières : Cler,
Clère, Clerc et Clair ; mais c'est la dernière qui doit
être la véritable. En effet saint Clair guérissait les maux
d'yeux et leur donnait la clarté nécessaire pour avoir
une bonne vue, de même que saint Bonnet faisait cesser
les maux de tète, en recouvrant les cerveaux malades; je
ne pourrais pas affirmer que cette croyance dans la puis-
sance médicale de saint Clair provînt de son nom, ou


  (1) D'Herbouville (Charles-Joseph-Fortuné, marquis) succéda en
1806 à M. de Puzy, dans les fonctions do préfet du Rhône, et fut
remplacé en 1810 par M. de Bondy; il était né à Paris en 1756, et il y
mourut en 1829. {Lyon, dignes de mémoire.)