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                       L'OCTROI DE LYON                    87
    Matériaux ;
    Objets divers.
    Certes, nous ne pouvons pas avoir la prétention de
 présenter ce travail avec tout le charme que sauraient lui
 donner les écrivains que nous avons cités, mais nous
 osons néanmoins espérer que nos renseignements, puisés
 à une source officielle, ne seront pas sans intérêt pour les
 lecteurs.

                              I

     L'impôt octroi, créé par le roi Jean, ne frappa d'abord
  que trois articles, le vin, la viande, le poisson, et ne fut
  autorisé que pour une année, terme après lequel il cessa
  d'être perçu.
    Diverses ordonnances rétablirent par la suite cet impôt,
 mais avec de grandes variations. Le numéraire devenant
 moins rare, et les denrées augmentant de valeur à mesure
 que diminuait celle du numéraire, les tarifs d'octroi furent
 successivement augmentés et devinrent permanents.
    Les octrois de Lyon ont eu à subir toutes ces vicissi-
 tudes et toutes ces variations. Supprimés, comme tous les
 octrois de France, par le décret du mois de mars 1791,
ils furent rétablis le 5 fructidor an vm, c'est-à-dire le
23 août 180(L et prirent alors le titre qu'avait donné à
l'octroi de Paris la loi du 27 vendémiaire an vu (18 oc-
tobre 1798), celui à'octroi municipal et de bienfaisance.
    La Guillotière, Vaise et la Croix-Eousse, communes
entièrement distinctes, eurent des octrois complètement
indépendants de celui de Lyon. Mais en 1852, on comprit
qu'il était urgent de rattacher la banlieue à la ville-mère,
et par décret du 24 mars 1852 , toutes ces communes
furent fondues en une seule et formèrent l'ag-glomération