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LÈS lYÔNNAtS AU 'SALOfo Ã)È 1 8 7 7 , A PARIS 67 tftssê, car ils ont aperçu Une voïle. Le vaisseau qu'ils ont abandonné est couché sur le ftà né au milieu des ban- quises. Voilà lé tableau de M. B-iard, les Naufragés du Lucie-Marguerite. Le vaisseau échoué paraît bien petit, peut-être parce que les règles de la perspective n'ont pas été exactement observées. Le tableau de M. de Belair, David, a de sérieuses qua- lités, mais il est un peu sombre ; les mouvements du vain- queur de Goliath manquent de naturel. Et puis, pourquoi le berger David est-il vêtu d'étoffes transparentes ? M. Chevalier : Abel. Us petit cadavre plié en deux et couché sur une immense toile où teont représentés des rochers nus. La Muse élégiaquè, de M. DuboUchét : Une femme de- bout, une lyre à la main, et regardant un oiseau mort. Rien de plus. Deux jeunes femmes se promènent dans un bois, et l'une d'entre elles fait une confidence à sa compagne qui paraît très-attentive et peut-être un peu inquiète ; voilà le sujet de // mè l'a dit, par M. Compte-Calix. Cela est simple et bien rendu. Dans Une noce bressane, le même artiste s'est écarté de sa manière habituelle, et n'a pas à le regretter. Les personnages de son tableau sont bien groupés, leurs attitudes et leurs physionomies sont variées. L'ensemble est très gai et très vivant. C'est également en Bresse que nous conduit M. A. Pôrret. Son Baptême bressan lui a valu une troisième mé- daille ; cela était juste. Les paysans de M. Perret sont très vrais, et son tableau nous a beaucoup plu, car il a su faire du réalisme sans tomber dansjà vulgarité. Les deux petits tableaux dé M. Comte i besnaarits et