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LES LYONNAIS MI SALON DE 1877 A PABIS Depuis quelques années, ^impression produite par la visite des galeries où sont exposés, du I er mai au'20 juin, les tableaux des peintres vivants est celle-ci: Excès de production ; peu d'œuvres de grande valeur ; mais beau- coup d'œu'vres estimables : progrès en ce qui concerne le métier, infériorité au point de vue de l'invention et de la composition ; une grande habileté dans le faire ; toutes les facultés secondaires développées au détriment des facultés maîtresses; en somme, une moyenne qui paraît bonne, mais tous les symptômes de la décadence et une tendance de plus en plus accentuée à transformer en fruc- tueuse industrie un des arts qui ont le plus contribué à la gloire de la France. La sculpture se soutient mieux, et cela tient-à des causes multiples que nous devons renoncer à exposer ici, car notre cadre .est trop étroit, pour que nous puissions donner à nos explications les développements nécessaires. Ceci dit, nous allons passer en revue, aussi rapidement que possible, les tableaux et les statues envoyés cette année par les'artistes lyonnais (4), au palais des Champs- Elysées. "•^'i',1 i-'tf ••;--IÎL'J ii. M ; I •niiririji n • if uni nur;? iri r n, i? .^i r.LJnû< (1) Nous regardons comme artistes lyonnais tous les artistes nés da'iA'W'département daKhène et dans clui de la Loire.