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BIBLIOGRAPHIE. 53 que les salles d'escrime sont plus fréquentées, plus sui- vies qu'à aucune autre époque dfx'nolire histoire* Quittons un instant notre auteur pour dire un mot de l'escrime.1 C'est des Goths , dit-on , que nous , vint cet art poussé si loin au moyen-âge en Italie et devcau tont-à - fait, de nos jours, un art français. C'est en Fralncé, et'en France seulement, que l'épée a été tirée avec élégance, noblesse, dignité, et l'escrime française, grâce à des aca- démies célèbres et à des maîtres renommés, est devenue aussi supérieure en bonne tenue, elle l'emporte autant sur les combats des autres peuples que lebon ton d'un nom- me du monde sur les grossièretés d'un manant. « Dès que les Goths, dit M. Angelo dans son célèbre traitésùr l'escrime, L'Ecole des armes, Londres, 4763, in- folio avec 47 planches, eurent introduit la coutume des combats singuliers, dl devint d'une nécessité indispensable de savoir manier les armes. On en fit un art qu'on soumit â des règles et il s'établit des académies où l'on instruisit la jeunesse de la manière d'attaquer et de se défendre. « L'épée, qui a remplacé, chez les modernes, les armes anciennes, a fait naître le jeu de la pointé, c'est ce qu'on appelle l'escrime ; elle fait avec raison partie de l'éduca- tion d'un jeune homme de famille, lui inspire de la con- fiance et du courage, augmente sa force, lui donne de la grâce> de l'agilité, de l'adresse, elle dispose en même temps à toutes sortes d'exercices. » C'est à ce point de vue que l'escrime est considérée par un écrivain moderne : «Comme exercice, dit-il, il n'en est pas de plus convenable aaxjeunes gens et de plue complet. Tous les muscles, tous les ressorts du corps humain sont en jeu ; les jambes et les bras acquièrent une grande vigueur et une souplesse égale ;'les reins une /