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           AU M O N T - D ' O R

                LA CROIX DU MONT-THOU
   La promenade que nous entreprenons aujourd'hui ne
commence véritablement qu'à Rochecardon et, le che-
min qui nous y mène n'étant, à Lyon, ignoré de per-
sonne, nous ne le détaillerons pas.
   On prend, comme chacun sait, les mouches pour re-
monter la Saône jusqu'au ponton de l'Industrie où l'on
débarque précisément en face de la tour de la Belle Alle-
mande. On évite ainsi la traversée du faubourg de Vaise
et.onjouit delà vue des rives charmantes de la Saône
qui, avec l'île-Barbe comme toile de fond, forment l'un
des plus gracieux décors que l'on puisse imaginer» On
trouve alors un chemin qui conduit a^ Pont de Roche-
cardon, à deux pas de l'ancien château et de l'endroit où
se séparent les routes qui vont, à gauche, vers Sainte
Didier et, adroite, versSaint-Cyr.
  • C'est à gauche que nousnous'dirigeons et nous sommes
bientôt au fond d'un,ravin boisé dont fes beaux ombrages
et surtout de vieux chênes qui revêtent lé coteau de
droite, au milieu de rochers restés à peu près intacts,
nous donnent une idée de ce qu'était encore Rochecar-
don au commencement de ce siècle. C'est là que sont
les guinguettes célèbres où une partie de la jeunesse
lyonnaise va danser le dimanche. Derrière ces guin-
guettes, s'ouvre un chemin creux qui monte entre des
roches et sous un dôme de verdure : c'est le chemin de
Charrière. On s'y engage et on le gravit abrité du soleil
par les arbres et les buissons touffus qui séparent le pro-