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LE CHATEAU DE MONTROND EN FOREZ. 489 de Lyon et veuve de Gilbert de Veyny d'Arbouse, qui avait péri, en 1590, au combat d'Issoire (1). Son fils Jacques d'Apchon, capitaine de 50 hommes d'armes et gouverneur du Roannais, lui succéda dans la possession de Monirond et des autres seigneuries de la famille d'Apchon. Nous le voyons assister, le 12 août 1614, à l'assemblée générale de la noblesse réunie à Montbrison, dans la salle de la Diana, par Charles de Neuville, seigneur d'Halincourt, gouverneur du Lyon- nais, pour la nomination aux Etats généraux convo- qués à Sens (2). Jacques d'Albon rendit hommage de la terre de Saint- André, le 13 février 1638. Il avait épousé, en 1606, Éléonore de Saulx-Tavannes, fille de Jean et de Cathe- rine Chabost deLugny, dont il eut un fils, Claude, qui lui succéda. C'est à cette époque que la seigneurie de Ro- chetaillée fut détachée du patrimoine des seigneurs d'Apchon. Éléonore de Saulx-Tavannes, tant en son nom que comme mandataire de son mari, vendit, conjointe- ment avec son fils Claude, cette terre à Louis Badol de Forcieu, le 27 septembre 1645 (3). Claude d'Apchon, seigneur de Montrond, de Saint- André, Boisset et Mably, avait épousé, en 1636, Renée- Béatrix de Grolée, fille de Pierre Pompée, comte de Grolée, dont il eut : 1° Philibert, qui suit ; 2° Jacques-François d'Apchon , marquis de Saint- (1) Aug. Bernard. Les d'Urfé, p. 335. (2) Aug. Bernard. Hist. du Forez. II. p. 271. (3) Fiefs du Forez. V° Montrond. —Latour-Varan. Chronique des Châ- teaux et des Abbayes. III. p. 107.