Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
i\4                      CHRONIQUE LOCALE.
   — L'orfèvrerie religieuse vient encore d'obtenir un nouveau
triomphe. M. Armand-Gaillat, que Lyon oppose aux maîtres les plus
habiles anciens et modernes, a terminé ces jours-ci, sur les dessins de
M. Bossan, un ostensoir destiné à Notro-Dame-de-la-Salelte et qui
sera cité plus tard comme un des plus précieux, monuments de notre
temps. L'artiste a représenté avec une perfection inouie la double
scène de l'Adoration des rois mages et des bergers, la Sainte-Famille,
les animaux de l'étable, un cercle d'anges, et sur le tout, l'étoile révé-
 latrice en diamants du plus haut prix. Malgré la valeur immense do
cette œuvre, l'art qui l'a créée l'emporte encore sur la richesse des
matériaux.
   — Un arrêté ministériel, en date du 12 octobre dernier, nomme
 M. Guigue, ancien élève de l'école des Chartes et percepteur à. Cham-
pagne, correspondant du ministère de l'instruction publique, pour les
travaux historiques.
   Ont été nommés depuis Correspondants de l'Institut : MM. Allmer,
percepteur à Saint-Priest ; E. Caillemer, professeur à la Faculté de
droit de Grenoble ; l'abbé C.-U.-J. Chevalier, de la société archéolo-
gique do la Brème, à Romans ; Alexis de Jussieu, archiviste de la
Savoie, à Chambéry ; Macé, professeur à la Faculté des lettres de
 Grenoble.
   — A la suite de l'exposition internationale maritime du Havre les
soieries de Lyon et de Saint-Etienne ont obtenu 10 grands diplô-
mes d'honneur délivrés à JIM. les petits-fils de C.-J. Bonnet; Babouin,
Aimé ; Palluat et Testenoirc ; Brosset-Iïeckel et Ce; Brunct-Lecomte,
Devillaine et Ci0; Montessuy et Chômer; Jules Gauthier et Cie; Yéméniz;
Maillard et Créant; Bardon et Ritton ; Brunot Charles.
   Dix médailles d'or, vingt médailles d'argent, vingt-deux médailles
de bronze ont été accordées à d'autres exposants de notre contrée.
   — Mardi 10 novembre, dit le Courrier de Lyon, a eu lieu au Palais-
de-Justice, salle des référés, le premier cours de l'enseignement libre
du droit à Lyon, en présence d'un nombre d'étudiants bien capable
d'encourager les hommes d'initiative qui se sont mis résolument à la
tête de celte idée d'intérêt local. JE Rougier, qui occupait le fauteuil
du président, s'est livré à une petite étude sur l'enseignement du droit
à Lyon, depuis l'instant où cette ville a éié sous la domination des
empereurs romains jusqu'à nos jours. Au moyen âge, il y avait à
Lyon une école de droit, qui fut assez célèbre pendant un siècle et
 demi. Ce qui faisait, au moyen âge, la vogue de cette école, c'est