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366                    LYONNOJSIANA.

Billemaz : Le Grand Bailliage de Lyon, comédie en un acte
   en prose. 1788. — C'est une satire virulente qui n'était
   pas destinée a être jouée.
Amar : Les Frais Incroyables, comédie jouée pour la pre-
   mière à Lyon, le 27 prairial an vi.
De Moline : Orphée et Ariane, opéras. 1781 et 1783.
Jars : Les Confidences, opéra-comique, musique de Nicolo.
   1803. — Julie, id., musique de Spontini. 1805.
Reveroni Saint-Cyr : Le Délire, opéra comique, musique
   de Berton, an vu. — Lucie, comédie. Lyon, 1791.
Jalabert : L'Auberge deBagnêres, opéra-comique, musique
   de Catel. 1807.
Renaud-Blanchet : Lavinie, tragédie. Lyon, Chambet, 1806.
De Montherot, de l'Académie de Lyon : Hortense, vau-
   deville.
Boyard à Lyon, vaudeville, de Théaulon, joué aux Célestins
   en 1811.
Dumolel à Lyon, par Emile et Beuzeville, joué aux Céles-
   tins le 2 avril 1813.
Le marquis de Loras : Sapho, tragédie traduite de Grill—
   parzer. Paris, Barba. 1821.
Benoit, pharmacien à Lyon : Virginie, tragédie jouée pour
   la première fois au „Grand-Théâtre de Lyon le 15 août
    1825.
Eugène et Isidore : L'Amoureux de sa tante, vaudeville
   joué pour la première fois au théâtre des Célestins, le
   23 septembre 1828.

   Ajoutons que le fondateur de l'opéra en France est un
Lyonnais, Pierre Perrin. Il vint a Paris avec le petit collet
et se donnant le titre d'abbé, quoique sans abbaye ou plutôt
quoique son abbaye ne fût autre chose que la première
pièce française mise en musique en 1659 par Cambert. Il