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 252                      LYONNOISIANA.

   Le célèbre peintre Mignard, revenant d'un voyage d'Italie,
passa à Lyon, où il fut reçu par François de Bâillon comte
de la Salle, prévôt des marchands (1658 et 1G59). Il fut
chargé de faire le portrait de l'archevêque Camille de Neu-
ville, qui le reçut pour cela dans son château de Neuville-
sur-Saône. Il peignit à Lyon les portraits de M. de la Beaume,
neveu de M. de Villeroy, de Mme de la Poype, la plus belle
femme delà province, et de M. Pellot, intendant du Dau-
phiné, et aussi celui de Mme de Bernon et de sa fille qui
eurent un grand succès.




   (Extrait des Voyages en France d'Arthur ïoung. Paris. 1704.


   28 sept. 1789 : « Je fus chez M. l'abbé Rozier, auteur
du volumineux Cours d'agriculture in-4°. Je le visitai comme
un homme fort prôaé, sans aucune idée de recevoir des
renseignements sur l'agriculture pratique de la part d'un
compilateur de dictionnaires. Quand M. Rozier vivait h Bé-
ziers, il occupait une ferme considérable; mais lorsqu'il
devint habitant d'une ville, il plaça cette devise sur sa porte :
Laudalo ingentia rura, exiguum colilo, ce qui n'est qu'une
mauvaise apologie pour ne pas avoir de ferme du tout... »



  Henri IV parlant à l'archevêque de Lyon, Pierre d'Espinac,
pendant le siège de Paris, lui dit : « Et vous aussi, Monsieur
de Lyon, quiètes le primat par dessus les autres évêques. »
Confirmation solennelle du droit de primatie attaché de
temps immémorial au siège de Lyon.