page suivante »
214 LE MO NT-PILAT. combattants, Après toutes ses promenades, Jean du Choul termine son travail par une étude sur la flore du Pilât. Une chose qui frappe le lecteur, c'est l'excellent latin de cet opuscule, et l'on pourrait même trouver dans le style une certaine poésie qui anime et embellit cette charmante description. Les amateurs des vieux souvenirs ne sauraient trop re- mercier M. Mulsant du plaisir qu'il leur a procuré en res- suscitant ce petit livre presque ignoré, et malgré le mépris du matérialisme en progrès, ils dédaigneront l'accusation suivante, que fait peser sur eux un journal de Lyon : « L'admiration du passé est pour l'archéologie un dogme « dont l'immobilité est le symptôme, » c'est-à -dire que l'archéologie conduit à une routine ignorante et absurde. Les bibliophiles donneront aussi des louanges à M. Mulsant, qui a édité un véritable petit bijou de bibliothèque, sorti des presses de M. Pitrat aîné, rue Gentil, 4. Paul SAINT-OLIVE.