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210 L'ARCHÉOLOGIE ET LA PRESSE LITTÉRAIRE. puni par la publicité qu'on leur donne. Mais apparem- ment, Lyon-Journal a dû admirer cette insolente diatribe. Ne renferme-l-elle pas en effet la mise en pratique de sa courageuse maxime que pour bien combattre, il ne faut •pas regarder en, arrière, ce qui veut dire évideinment que l'on n'est pas (enu de connaître les choses dont on parle, dès qu'il ne s'agit point de choses du temps pré- sent. Mais aussi, vous dit-on, le succès littéraire exige absolument que la foule comprenne ou s'amuse— fût-ce même, sans doute, aux dépens de l'écrivain. A ce compte, cher Directeur, il vaut mieux rester dans cette obscurité que l'on reproche à la Revue, ou plutôt, comme le dit encore votre contradicteur, dans ce pénombre discret où la modestie de nos collaborateurs est si bien à son aise, mais un peu moins pourtant que certains écrivains de ia presse littéraire avec leurs lec- teurs. Certes, il est beau d'avoir de la jeunesse, il est môme permis de s'en glorifier; mais c'est à la condition de ne pas accuser .trop d'inexpérience, de crainte de se faire renvoyer à l'école par ceux auxquels on a voulu donner des leçons. Recevez, Monsieur et cher Directeur, l'assurance de mes sentiments dévoués. A. VACHEZ.