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370 CLAUDE DE SAINT-GEORGES. M. de Saint-Georges, en chape et en mitre , les reçut à la porte de l'église ; il était à la tête de tout son Clergé rangé des deux côtés depuis la porte du chœur jusqu'à celle de l'église, où Monseigneur présenta l'eau bénite à leurs Al- tesses et leur fit un discours^ La messe fut célébrée pontifi- calement. L'évêque de Saint-îïour, de la maison d'Estaing, y assista et prit place parmi les comtes de Saint-Jean, du nombre desquels il avait fait partie avant sa promotion à l'épiscopat. Les deux princes assistèrent le môme jour aux vêpres dans l'église A'Ainay. De cette époque au 21, octobre 1705, je ne trouve aucun fait assez important pour être relevé, mais, à cette date, il y eut un synode général où furent publiés, dans le palais de l'Archevêché, des statuts et des règlements'(1) qui abrogè- rent ceux que Camille de Neufville avait donnés en 1687. Il existait, à Mornant, un prieuré qui, après avoir été dé- truit, dit-on, par un duc d'Autriche, avait été mis sous la dé- pendance de l'abbaye de Savigny. Par une ordonnance de notre prélat, ce prieuré fut réuni à la congrégation de la maison dite de Saint-Lazare (2). était au fond de Bellecour , à l'extrémité du Jeu de Mail. (Entrées solen- nelles, p. 261.) (1) Imprimés la même année, Lyon, Pierre Valfray in-8. Voici quelques articles de ces Statuts : Nous défendons très-expressément aux curez de recevoir pour parrains ou marraines les excommuniez, les pécheurs publics, ceux qui n'auront pas fait leurs Pâques, les comédiens, farceurs et autres gens infâmes. — Nous nous réservons d'absoudre au for interne tous les sorciers, devins , enchanteurs , magiciens , tous ceux qui les consultent et s'en servent, notamment ceux qui nouent l'aiguillette et empêchent la consommation du mariage, ceux qui se sont battus en duel, les ecclésias- ques qui vont à la chasse avec des armes à feu ou des chiens. Voyez les Mss de la B. de L., n. 1261 et 1327. (2) Voyez l'Almanach de Lyon pour 1760, p. 137 de la 2e partie,article MORNANT.