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448 FRANÇOIS-PAUL DE NEUFVILLE. part de nos églises. Je ne puis en signaler que trois discours faits à celte occasion : l'un par le P. Valois, au Grand-Collège ; l'autre par l'abbé de Barcos, aux Carmélites, et le dernier par Sébastien Briqust, chanoine de Sion. Le premier a été imprimé à Lyon en 1715; les deux autres l'ont été à Paris l'année suivante. Le 12 février 1716, pendant que François-Paul était à Paris, on soutint dans le collège de la Trinité une thèse sur la grâce et la prédeslinalion (1). Le P. Bimet y avait mis cette conclusion dans la 2e colonne, au sujet de la science moyenne : « 111a praescientia (de qua loquilur Auguslinus) « alia psse omnino non potest quam scientia média, quae, « salva Scriplurarum, Patrum et rationis auloritale negari « nullo modo potest. » C'est ainsi qu'était exprimée cette proposition dans les thèses qui furent distribuées quelques jours avant qu'on distribuai XAcle. Dès qu'on l'eût remar- quée, tous les thomistes et tous les disciples de saint Augustin se soulevèrent et furent porter leurs plaintes aux grands vicaires, et il fut conclu, dans le conseil tenu à ce sujet, que le P. Bimet (2) serait obligé de changer ou d'adoucir celle proposition, ce qui fut fait en ces termes : « Prescienlia qua (1) J'ai emprunté ces détails au Nouveau recueil de pièces fugitives, pu- blié par l'abbé Arcl>im!>aud, Lyon, 1717, 4 vol. in-12. Le second tome est précédé d'une dédicace de l'auteur à François-Paul de Neufville ; on y lit : « ... Les tcmoignages de zèle, de piété et de savoir que vous rcndoit un grand diocèse, et le digne évoque, (M. d'Aubigné avec lequel vous aviez partagé les fondions de l'épiscopat ; les peuples de Fécamp soulagés avec autant de profusion dans une année de misère, repondoient à l'Eglise de Lyon qu'elleauvoit en votre personne un des plus grands archevêques...» (2) Voyez sur ce religieux la Biogr. lyonn. et la Dlbliolh. des PP. Backer. Voyez aussi le Mercure de mai 1722, où se trouve sa traduction en vers fran- çais d'une Ode d'Horace, la 3e du I e r livre, laquelle a élé reproduite dans le tome 5 du Recueil de l'abbé Salmon, J'ajouterai que le P. Bimct a été loué par le P. Fabretti, p. 286 de ses Lyrica et Epistolœ, Lugd. 1747, in-8.