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334             SOCIÉTÉ LITTÉRAME DE LYON.

pler , a été pour nous, comme pour M. Saint-Olive, un
regrettable événement, et tous nous aurions été heureux,
à coup sûr, de la retrouver sur une autre place publique
qu'elle eût pu décorer d'une manière monumentale.
   Aussi, Messieurs , est-ce avec Une véritable gratitude
que nous avons entendu raconter par M. Saint-Olive
l'histoire de sa fondation, de ses vicissitudes et de sa
chute.
   Je voudrais être à même de vous entretenir plus com-
plètement de trois autres lectures du même auteur ; l'une
sur le Pomœrium romanwm,qai contient de si intéressants
détails sur les limites de Rome ancienne et sur la route
augurale qui entourait ses murailles ; l'autre insérée
dans votre publication de l'année dernière , et dans
laquelle M. Saint-Olive étudie avec son érudition habi-
tuelle quelles étaient la matière et la destination des vases
murrhins, ces appareils si ardemment recherchés par le
luxe et la prodigalité des Romains de la décadence ; la
troisième enfin qui, sous ce titre modeste: Une réminis-
sence du De Viris, nous a fait retrouver, dans une des
églises de Rome,les traces d'une des pages les plus émou-
vantes de son illustre passé,et peut-être les restes de l'un
des descendants de cette famille des Fabien, si célèbre
par le patriotisme et la fatale destinée de ses enfants.
   Pardonnez-moi, Messieurs, si je recule devant une
plus longue analyse; comme je le disais en commençant,
j'aime mieux reconnaître mon incompétence et ne pas
m'exposer à affaiblir dans vos esprits le souvenir de ces
remarquables travaux.
   M. Etienne vous a communiqué successivement deux
études historiques et archéologiques sur les villes d'Arles